Livre: Les beaux salons de la Vieille-Ville ont leur bible

L’ouvrage d’Anastazja Winiger-Labuda comble un vide.

Visiter les grands appartements genevois du XVIIIe siècle est impossible pour qui n’y est pas invité. Les seuls ouverts au public sont les rez-de-chaussée de la rue des Granges 2 et de la Cour de Saint-Pierre 10, qui sont des musées. Le premier contient la collection Zoubov appartenant à l’État de Genève et le second abrite le Musée international de la Réforme (MIR). L’un comme l’autre ne donnent plus une idée parfaite des logements qu’ils ont été. Anastazja Winiger-Labuda, elle, en a vu d’autres. Elle les décrit dans «Genève, grandes demeures urbaines 1670-1790», un livre de la collection «Les monuments d’art et d’histoire du canton de Genève». Ce volume est le cinquième concernant Genève parmi les 147 que la Société d’histoire de l’art en Suisse (SHAS) a déjà consacrés depuis nonante-six ans à l’ensemble des trésors architecturaux helvétiques.